" Pour appréhender le temps, il faut prendre la mort comme réelle dimension de la vie. L'existence de l'être n'est pas plénitude, mais un étant où il manque quelque chose. l'être est défini par la mort qui lui manque.
Mon concept est simple et complexe comme la vie, il évolue d'une naissance vers une mort. Art extrême, il me permet de vivre une extraordinaire aventure. Il est émotion de l'être.
A l'évidence de la vie définie par la mort, l'évidence de la mort, outil ORGANON de l'être. Dans mon eurêka, la mort est l'outil du concept, la définition objective du fini. Ma mort est la preuve logique et émotionnelle de l'achèvement de l'oeuvre.
Mon dernier DÉTAIL, c'est ma mort qui finit, qui définit, qui le termine, qui le détermine. C'est en ce sens que j'ai une preuve logique, morale d'une oeuvre définie par le non-fini. L'oeuvre est achevé par le IL N'Y A PLUS, IL Y A l'oeuvre achevée. Dans L'EURÊKA, la mort est une invention. Roman Opalka vit la certitude émotionnelle de la preuve objective de l'achèvement d'OPALKA 1965/1 -∞ "
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