9 mars 2013

main flotte où fumier queue de cuillère




Les tardifs. Couvrant la tête.

Pas le temps pour les regarder. Une ou deux, cela suffit.

Trace de roue creuse une distance de pierre. Dans la participation bénigne  d'une vibration de pierre. Photo, un petit dieu à soi qu'on peut maudire à l'occasion.

Prise de vue écrit une pause, pause éloigne la main de l'araire, beaucoup de pauses font les jours petits en trop. De mains flottantes un passé continue.

Partout pendant un champ le mot revient, linceul, enveloppé en plastique pour la poussière caméra au fond d'une poche.


…, photo de la dernière page de terre arrachée au livre du souffle et jetée aux flammes, comme vers les vagues y courir pour la sauver, photo active brûlée. Terre est mouillée pleine d'herbe où nous avions mis le fumier…


Le vent a ici réuni, la queue d'une cuillère et l'axe d'une charrette.


Vu par un oeil mort. Ciel de poudre obscure. Des outils. Des masques. Des pierres dans les adieux. Des matins dans la douleur pensive du travail manuel. Les masques.


…, ils partent aussitôt comme le loup, ils ne restent pas.


  
Plus plus plus ICI

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

quoi, qu'est-que vous dites ?